Quelles sont les conséquences de la douleur ?
La douleur, qu’elle soit aiguë ou chronique, peut avoir de fortes répercussions sur les personnes hémophiles, d’où l’importance de ne pas la passer sous silence et de solliciter l’équipe soignante pour aider à trouver des solutions adaptées.
Une gêne pour bouger
La douleur peut entraîner des limitations dans les mouvements. Ce qui peut se traduire par des difficultés à marcher, à réaliser ses activités quotidiennes ou à travailler. (5)
Un mental éprouvé
La douleur altère la qualité de vie, elle peut notamment :
- Agir sur l’humeur et le rapport aux autres, en créant de l’irritabilité, de la colère, de la frustration et même de la tristesse (1);
- Avoir des effets psychologiques, tels que dépression et anxiété (1);
- Créer une réticence ou une peur vis-à-vis des soins médicaux, notamment dentaires (4)
Les effets de la douleur sur la qualité de vie sont d’autant plus marqués que les saignements et les dégâts articulaires sont importants (4). Ils sont aussi plus forts chez les personnes qui développent des inhibiteurs contre les traitements anti-hémophiliques (4).
Une perception faussée de la douleur
Avec le temps, la persistance de la douleur finit par dérégler la façon dont on la ressent (4). La sensibilité à la douleur augmente, ce qui se traduit par une diminution de la pression nécessaire pour créer une douleur au toucher (4). Ce dérèglement de la perception douloureuse est d’autant plus important que l’intensité de la douleur est grande, autrement dit, plus on a mal et plus on devient sensible à la douleur (4).